In der September-Ausgabe 1989 der offiziellen schweizerischen Karatezeitschrift (Titelbild: Andi Hug, Europameister Kyokushinkai) lancierte der Zentralpräsident einen Text mit der Headline kontaktfreudig – selbständig – initiativ – sind das Ihre Stärken? Dann wird diese Aufgabe zu einem Erfolgserlebnis für Sie. So begann mit Marianne Furrer eine Zusammenarbeit die vom 2. April 1990 bis 30. Juni 2020 genau 11’047 Tage, 265’128 Stunden oder 15’907’680 Minuten dauerte.

30 Jahre Engagement für einen Verband, der 1990 noch über keine Anerkennung als J+S Sportart verfügte, gerade mal drei Jahre Mitglied des damaligen Schweizerischen Landesverband für Sport (SLS) – heute Swiss Olympic – war.

Marianne Furrer, 5. Dan, war eine wichtige Instanz der SKF. Dies Kraft ihres fundierten Wissens über alle Bereiche der SKF, der eigenen Erfahrung als Athletin im Nationalkader, als mehrfache Schweizermeisterin und Fujimura-Cupsiegerin, als Trainerin der TAISHO Schulen Altdorf und Luzern, als J+S/esa Expertin, Karatelehrerin mit eidg. Fachausweis, Sportartenschulleiterin mit eidg. Diplom.

Sie verkörperte in idealer Weise das was schlussendlich zum Erreichen hochgesteckter Verbandsziele führt: Immer währende Praxis an der Front, fundierte theoretische Kenntnisse. Damit war sie für alle unberechenbaren und unvorhersehbaren Gegebenheiten bestens gerüstet.

Jeder Dojoleiter, jeder Funktionär wusste, dass da jemand am Telefon ist, der die Karate-Szene aus dem «Effeff» kennt und der nichts vorzumachen ist. Alle wussten dies – vom Kyu-Gradträger bis zum 8. Dan, jeder Schiedsrichter, jeder Trainer.

Marianne Furrer war mit ihrer grossen praktischen Erfahrung und ihrem Wissen auch im Zentralvorstand eine Instanz. Wenn sie ein Thema, nach vorgängiger Analyse, erläuterte und ihre Meinung kundtat war dies meistens auch schon ein Entscheid wie man weiterging. Sie konnte sich auch in Situationen mit verschiedenen Meinungen mit klaren Argumenten und Botschaften durchsetzen nach dem Motto: Innehalten, reflektieren, nachdenken, prüfen, abwägen, Schlüsse ziehen, entscheiden.

Seit 2006 war Marianne Furrer an allen SKL-Turnieren (42) am Zentraltisch präsent. Zusammen mit dem Veranstalter vor Ort stellte sie das optimale Zusammenwirken aller Beteiligten (Helfer, Schiedsrichter, Arzt, Coaches) sowie des Bereichs IT, inkl. Logistik, sicher. Eine der Stärken von Marianne Furrer war immer wieder die Organisation SKF von «innen» zu überprüfen. Schwachstellen aufzudecken, deren Ursachen zu beschreiben und Massnahmen zur Verbesserung einzuleiten.

Ihre Aufgaben erforderten ein ziel-, bedürfnis- und lösungsorientiertes effizientes Arbeiten sowie Qualitätsbewusstsein, Innovationsgeist, Organisations- und Planungsfähigkeit. Aber auch immer wieder jene blinden Flecken aufzuzeigen, die sich hinter den Strukturen verbargen.

Marianne Furrer wird immer als eine Persönlichkeit in Erinnerung bleiben die mit hoher Sozialkompetenz, viel Herzblut, hoher Belastbarkeit, einem ausgeprägten Verantwortungsbewusstsein die SKF während 30 Jahren nachhaltig geprägt hat. Ihrem Einsatz ist es wesentlich zu verdanken, dass sich die SKF zu einem der führenden Sportverbände der Schweiz entwickelt hat.

Heute geht Marianne Furrer nicht in Rente, sondern übernimmt eine andere anspruchsvolle Position im Unternehmen TAISHO.

Ich habe es ausserordentlich geschätzt während drei Jahrzehnten Marianne Furrer an meiner Seite gehabt zu haben. Danke Marianne, für alles was Du geleistet hast.

Roland Zolliker, Zentralpräsident

Le cœur de la SKF bat un peu plus silencieux

Dans le numéro de septembre 1989 de la revue officielle suisse de karaté (photo de couverture : Andi Hug, champion d’Europe Kyokushinkai), le président central a lancé un texte dont le titre était : Sociable – indépendant – initiative – est-ce là sont vos forces ? Cette tâche devient alors un sentiment d’accomplissement pour vous. Ainsi commençais une collaboration avec Marianne Furrer qui durera exactement 11’047 jours, 265’128 heures ou 15’907’680 minutes, du 2 avril 1990 au 30 juin 2020.

30 ans d’engagement pour une association qui, en 1990, n’était pas encore reconnue comme un sport J+S, mais qui était membre de l’ancienne Association nationale suisse pour le sport (SLS) – aujourd’hui Swiss Olympic – depuis trois ans seulement.

Marianne Furrer, 5e Dan, était une instance importante de la SKF. Cela est dû à sa connaissance approfondie de tous les domaines de la SKF, à sa propre expérience en tant qu’athlète dans l’équipe nationale, en tant que multiple championne suisse et vainqueur de la Coupe Fujimura, en tant qu’entraîneur dans les écoles TAISHO à Altdorf et Lucerne, en tant qu’experte en karaté J+S/sas, avec un certificat fédéral professeur de karaté, avec un diplôme fédéral de directeur d’une école d’une discipline sportive.

Elle a incarné de manière idéale ce qui conduit finalement à la réalisation des objectifs ambitieux de l’association: Une pratique constante sur le front, des connaissances solides théoriques. Elle était donc bien équipée pour faire face à toutes les circonstances non calculable à l’avance et imprévisibles.

Chaque responsable de dojo, chaque fonctionnaire savait qu’il y a quelqu’un au téléphone qui connaît parfaitement les bases et la scène du karaté et à laquelle on ne peut rien frimer. Tout le monde le savait, du détenteur de grade Kyu jusqu’au 8e Dan, chaque arbitre, chaque entraîneurs.

Marianne Furrer, avec sa grande expérience pratique et ses connaissances, était également une autorité au sein du comité central. Lorsqu’elle expliquait un thème, après une analyse préalable, et qu’elle exprimait son opinion, il s’agissait généralement déjà d’une décision sur la manière de procéder. Elle a su s’affirmer même dans des situations aux opinions différentes, avec des arguments et des messages clairs, selon la devise : s’arrêter, réfléchir, vérifier, considérer, tirer des conclusions, décider.

Depuis 2006, Marianne Furrer était présente à la table centrale de tous les tournois de la SKL (42). Ensemble avec l’organisateur sur place, elle a assuré la coopération optimale de tous les participants (aides, arbitres, médecins, entraîneurs) ainsi que du département informatique, y compris la logistique. L’une des forces de Marianne Furrer a toujours été de contrôler l’organisation SKF depuis „l’intérieur“. Identifier les faiblesses, décrire leurs causes et initier des mesures d’amélioration.

Leurs tâches exigeaient un travail efficace axé sur les objectifs, les besoins et les solutions, ainsi qu’une conscience de la qualité, un esprit innovant et des compétences en matière d’organisation et de planification. Mais aussi pour montrer encore et encore ces angles morts qui étaient cachés derrière les structures.

De Marianne Furrer on se souviendra toujours d’une personnalité dotée d’une grande compétence sociale, beaucoup de passion, une grande résilience, un sens aigu des responsabilités qui a façonné durable la SKF pendant 30 ans. C’est en grande partie grâce à son engagement que la SKF c’est développé à une des associations sportives de premier plan en Suisse.

Aujourd’hui, Marianne Furrer ne prend pas sa retraite, mais par contre occupe un autre poste exigeant, au sein de la société TAISHO.

J’ai apprécié de manière extraordinaire, d’avoir eu Marianne Furrer à mes côtés depuis trois décennies. Merci, Marianne, pour tout ce que tu as accompli.

Roland Zolliker, Président central

Fotos: Wer weiss in welchem Jahr und an welchem Anlass diese Aufnahmen entstanden? Und welche Personen sind auch auf den Fotos? Antworten an roland.zolliker@karate.ch.

Qui sait en quelle année et à quelle occasion ces photos ont été prises? Et quelles sont les personnes qui figurent également sur les photos? Réponses à  roland.zolliker@karate.ch.


 

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